Environnement Veeam d’une coopérative laitière de premier plan : Quantum 1 - Exagrid 0
Confrontée au foisonnement sans précédent de données et à l’explosion des cybermenaces, une coopérative laitière française de premier plan a réalisé des tests de validation fonctionnelle dans le but de choisir l’appliance de déduplication la plus adaptée à son logiciel Veeam. Les résultats se sont révélés probants : les fonctions de déduplication et de réplication du système Quantum DXi® se sont révélées 15 fois plus efficaces que celles de son concurrent, pour offrir ainsi un système parfaitement adapté à l’ensemble des bureaux de l’entreprise.
Coopérative laitière de référence en France, Maîtres Laitiers du Cotentin (MLC) réunit 820 exploitations locales. Chaque année, cette coopérative recueille plus de 400 millions de litres de lait, qu’elle transforme ensuite pour le distribuer sous la forme de lait frais, de crème fraîche, de beurre et de fromage dans des boutiques à travers la France et l’Union européenne, et très récemment vers la Chine avec sa nouvelle usine de Méautis (près de Carentan dans la Manche).
Suivi de ses stocks, supervision de sa production, gestion de l’ensemble de ses opérations métier complexes, incluant la paie et les ressources humaines, ainsi que les activités tertiaires de ses filiales de distribution : MLC s’appuie sur une stratégie bien établie en matière de gestion des données et de services informatiques. « D’une certaine manière, Maîtres Laitiers du Cotentin est aujourd’hui autant une entreprise qui traite des données qu’une coopérative laitière : ces deux aspects se recoupent et sont entièrement dépendants l’un de l’autre », explique Emmanuel Moncuit, administrateur réseau et système de l’entreprise.
Serveurs virtualisés et ajustement des mesures de protection des données
Depuis 2010, près de 98 % des plus de 120 serveurs de l’entreprise ont été virtualisés, une stratégie assortie d’implications majeures en termes de sauvegarde et de protection des données. Cela signifiait ainsi que la plupart des tâches de sauvegarde étaient réalisées par le logiciel Veeam, qui écrivait directement les données sur disque, quelques serveurs physiques uniquement continuant à être protégés par l’application de sauvegarde déjà en place de l’entreprise.
Au départ, la stratégie se révéla payante, mais à mesure que les volumes de données augmentaient à un rythme d’environ 25 % chaque année, les systèmes commencèrent à ne plus être à la hauteur. « Nous disposions d’une si grande quantité de données que nous avions commencé à écourter les délais de rétention de nos sauvegardes. Le déploiement de moyens de protection dédiés à la reprise après incident sur un site secondaire devenait ainsi extrêmement difficile, car nous avions trop de données à répliquer via notre réseau », se souvient Emmanuel Moncuit.
Les ransomwares, un appel à la modernisation
Outre ces problèmes, l’entreprise a commencé à subir des attaques de ransomwares. Ses sauvegardes assuraient sa protection, mais elle prit la décision qu’il était temps de moderniser son système. « Nous souhaitions être en mesure de créer une sauvegarde complète dès que nous en avions besoin afin d’être pleinement confiants que nous pourrions restaurer nos données proprement et rapidement, une stratégie que les attaques de ransomwares nous ont contraints à adopter », commente Emmanuel Moncuit. « Nous avons ainsi décidé de continuer à utiliser Veeam. »
Tests de validation fonctionnelle et sélection de la meilleure appliance matérielle de déduplication
La question de l’appliance matérielle dédiée à la sauvegarde était toutefois plus complexe. MLC a ainsi décidé que la meilleure approche à adopter était probablement de déployer des appliances de déduplication. « Nous avons déterminé que l’utilisation de la déduplication devrait nous permettre de stocker davantage de données sur un plus petit nombre de disques et donc d’étendre nos délais de rétention. Nous souhaitions par ailleurs que le système nous offre la possibilité de répliquer des jeux de sauvegarde entre nos différents datacenters », détaille Emmanuel Moncuit.
Seules deux appliances de déduplication certifiées par Veeam et correspondant à ce niveau d’intégration ont été identifiées par l’entreprise, Exagrid et Quantum DXi. « Nous avons entendu nombre d’arguments sur les fonctionnalités potentielles de chaque système, mais nous avons décidé que la seule façon pour nous de savoir si ces systèmes étaient réellement compatibles avec nos données et nos réseaux était de réaliser des tests matériels en conditions réelles.
Différentes approches de déduplication pour les tests système
Le projet a consisté à comparer deux approches différentes de déduplication des données émanant du logiciel Veeam. Les produits Exagrid s’appuient sur une déduplication post-traitement, au cours de laquelle les données sont en premier lieu écrites directement sur disque, puis stockées dans leur taille originale. Les appliances DXi reposent quant à elles sur une approche en ligne. Elles dédupliquent les données en temps réel au cours de la sauvegarde, éliminent les blocs dupliqués à la volée et stockent uniquement les jeux de données ainsi réduits sur disque.
Les deux appliances utilisent par ailleurs une méthode différente pour dédupliquer les données. Les systèmes Exagrid découpent les fichiers de sauvegarde stockés sous la forme de « zones », selon le terme utilisé par l’éditeur, puis effectuent une comparaison des octets des différentes zones au sein des nouveaux et des anciens fichiers. Les systèmes DXi inspectent les blocs de la sauvegarde en cours, en les comparant aux blocs déjà présents dans les fichiers de sauvegarde stockés et en appliquant dynamiquement des tailles de blocs de longueur variable pour optimiser le volume de données.
Mêmes jeux de données, pour des résultats significativement différents
Chaque test a porté sur deux unités qui ont traité la même séquence de sauvegardes et d’événements de réplication. Le système Exagrid a utilisé une unité de 42 To située dans une zone de l’un des datacenters et une autre de 20 To localisée dans un emplacement différent, connectées via le LAN de l’entreprise pour les tests de réplication. Pour le système DXi a été installée une appliance physique de 11 To dans le premier datacenter, et, pour les tests de réplication, une appliance virtuelle dans le second datacenter distant, connectée à la première via un WAN. « Nous souhaitions réellement être certains que nous faisions tout notre possible pour que les deux systèmes suivent l’ensemble des bonnes pratiques recommandées », précise Emmanuel Moncuit.
Vitesse de sauvegarde et de restauration identique, mais taux de déduplication significativement différent
Les tests ont révélé plusieurs avantages qui ont permis au système DXi de se démarquer de manière évidente. « Les unités Exagrid stockaient une sauvegarde complète en mode natif pour écrire et lire les données plus rapidement, nous étions ainsi surpris de voir que les performances des unités DXi de bien plus petite taille étaient tout aussi élevées », indique Emmanuel Moncuit.
Les résultats des systèmes DXi en matière de déduplication étaient toutefois beaucoup plus performants et offraient des avantages évidents, à l’instar de la taille des unités nécessaires et de l’efficacité en termes de réplication. « Pour notre site distant, le système DXi n’a nécessité l’installation d’aucune appliance physique. Nous avons simplement utilisé l’environnement VMware local et ajouté l’appliance virtuelle » comme l’explique Emmanuel Moncuit.
Pour la déduplication, les unités DXi ont affiché des résultats plus de 3 fois plus performants que le système Exagrid et les fonctions de déduplication propres du logiciel de sauvegarde pour les tâches de sauvegarde primaire. Cet avantage a été multiplié par dix pour la réplication, car le système DXi tire parti de sa déduplication globale. « Au cours de nos tests, la réplication par le système DXi s’est terminée en quelques minutes seulement après la fin de la sauvegarde, notre fenêtre de risque (le délai entre la réalisation d’une sauvegarde et la conservation d’une copie hors site sécurisée) a été incroyablement courte », ajoute Emmanuel Moncuit.
Réplication DXi plus de 10 fois plus efficace, sans appliance physique
Lorsque les deux unités ont répliqué les nouvelles données d’une sauvegarde de 224 Go d’un site, d’une appliance à l’autre, le système Exagrid a transmis 21,7 Go de données (ratio de 10 pour 1), tandis que l’appliance virtuelle DXi a envoyé 1,4 Go de données seulement, soit un taux de déduplication de 159 pour 1. « La différence entre les unités (10 pour 1) nous a beaucoup surpris et a facilité notre décision d’opter pour le système DXi », explique Emmanuel Moncuit.
Des résultats en environnement de production encore meilleurs qu’en conditions de test
Suite aux tests réalisés, l’équipe a installé les unités DXi au sein de son environnement de production et a eu le plaisir de découvrir que les résultats en conditions réelles étaient encore meilleurs que ce à quoi elle s’attendait. « Pendant nos essais, les systèmes DXi étaient aussi rapides que les unités Exagrid, tout en étant plus compacts, et ont affiché des résultats dix fois plus performants en termes de déduplication, mais les résultats en production se sont révélés encore meilleurs que ceux des tests, détaille Emmanuel Moncuit.
« Grâce à l’utilisation d’appliances DXi et du logiciel Veeam, nous sauvegardons aujourd’hui plus de données en moins de temps, en répliquant nos sauvegardes via notre WAN existant, nous sommes en mesure de restaurer des fichiers rapidement et nous disposons d’une protection de reprise après incident qui protège nos données des attaques de ransomwares. »